vendredi, octobre 20, 2006

Lycurgue :

«Que dans Sparte toujours on laisse les deux rois
Présider le sénat qui propose les lois"

La base de sa constitution.

L'absolutisme est contraire à toute Rex Publica.

Jules César et l'empire, Napoléon est sa dictature militaire, ... Passer de la République à la dictature est facile dans les nations où il existe des prédispositions. C'est le cas en France et en Russie par exemple.

Lycurgue l'avait bien compris: Il faut toujours des contre pouvoirs et des séparations claires entre le législatif, le judiciaire et l'exécutif.

Res Publica ou bien Rex Publica ?


Les Romains ne nous ont-ils pas induit en erreur avec leur manie de tout copier et d'adapter à leur sauce dans un souci de simplification et de recherche d'efficience.

Res Publica ou bien Rex Publica ?

Je pense que les grecs pensaient Rex Publica, chose publique avec un ou deux Rois, comme à Sparte et que les Romains ont adapté cela à leur République à leur façon.

mardi, octobre 10, 2006

Le concep religieux derriere le concept de Ré-Publique

Rien d'autre qu'un moyen d'essayer de reconstituer le Dieu Démembré.

Le Dieu démembré



"Il y a un mythe concurrent, très ancien selon Pausanias (VIII, 37, 5), puisqu'il remonterait à Onomacrite, poète du temps de Pisistrate, mythe qui est développé dans l'orphisme :

Dionysos ne serait pas le fils de Sémélé, mais le fils incestueux de Zeus et de Rhéa, Déméter ou Perséphone (sa mère, sa sœur ou sa fille). Il aurait été démembré puis bouilli par les Titans (Diodore de Sicile, V, 75, 4 ; fragment 14 d'Euphorion de Chalcis et fragment 643 de Callimaque)."

Le génie de Nietzsche



Le terme "dionysiaque", en opposition à "apollinien", a été employé à la suite de la parution de l'ouvrage de Nietzsche, Naissance de la Tragédie.

Il est vraiment un des premiers à percevoir certains concepts restés cachés du fait dui secret ayant toujours entouré certains cultes.
" Le satyre, choreute dionysiaque, vit dans une réalité reconnue comme religieuse, sous l'autorité du mythe et du culte. "

On ne peut comprendre le terme République sans comprendre le Dionysiaque.


Conformément à son étymologie, le terme dionysiaque qualifie d’abord tout ce qui est en rapport avec Dionysos, c’est-à-dire avec le mythe dont il est le héros et avec le culte que lui ont voué les anciens Grecs. On suppose généralement que ce dieu venait de Thrace, car, selon le mythe, il était fils de Zeus et de Sémélé, peut-être déesse thrace de la terre, encore que d’autres sources en fassent une mortelle.

Orphée était Prince de Thrace et donc on voit bien là une filiation entre les cultes orphiques et les cultues dionysiaques. Mais il faut comprendre le concept de "Dieu démembré" pour comprendre dionysos.

L'échec de Robespierre


L'«Incorruptible», c'est ainsi que l'on qualifiait Robespierre, fondait sa philosophie politique sur l'idéal rousseauiste d'une société vertueuse, démocratique et égalitaire.

Fête de l'Etre Suprême:
"Le jour prévu pour la fête de la nouvelle divinité sans nom et sans visage, qui coïncide avec le dimanche de la Pentecôte (commémoration par les chrétiens de la révélation de l'Esprit-Saint aux apôtres du Christ), il marche en tête d'un cortège magnifique ordonné par le peintre David, un bouquet de fleurs et d'épis à la main, des Tuileries au Champ-de-Mars.

Le ridicule de la cérémonie et de la prestation de Robespierre suscite des ricanements dans la foule et dans l'entourage de l'«Incorruptible». "

Robespierre et son inspirateur, Rousseau, se trompent de religion. Une fête religieuse à caractère Ré-Publicain, cela ne peut venir du christianisme ou l'imiter.




L'impression profonde produite par cette fête, le culte de l'Être suprême fut loin de créer l'unité morale entre les révolutionnaires et devait même susciter une crise politique au sein du gouvernement révolutionnaire.


Le culte de l’Etre suprême eut lieu le 8 juin 1794. Détesté non seulement par les modérés, mais aussi par les membres du Comité de salut public qui le discréditèrent en multipliant arrestations et exécutions après l’adoption du décret réorganisant la justice révolutionnaire (10 juin 1794), Robespierre finit par tomber le 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Malgré le soulèvement de la Commune, il fut guillotiné le lendemain.



Le culte de la Raison



Robespierre, profondément marqué par la lecture de Rousseau, avait vivement attaqué les tendances athées et la politique de déchristianisation.

Il voulut créer un double culte:

  1. Culte de l'être suprême et de l'immortalité de l'âme.
  2. Culte de la raison et des valeurs civiles.
La foule fut impressionnée par la cérémonie, mais c'est cela qui entraîna la chute de Robespierre. Il était passé à coté.

Il s'était tout simplement trompé de religion.

Le concept de République ne se rattache pas au christianisme mais à l'orphisme, la mystique cachée et sacrée des anciens grecs.
Une bonne vision, mais une erreur d'analyse.

RELIGARE

Robespierre avait compris que République devait garder une fonction RELIGARE.

Sans cela, il manquerait toujours quelque chose.

Son idée de culte de l'Etre Suprème ne pouvait absolument pas être comprise, ni même de nos jours.

Mais nous avons affaire à un vrai visionnaire, un explorateur hors pair du concept de République.

L'echec de Robespierre



Sa fête de l'Etre Suprème fut malgrè les applaudissements de façade un total fiasco. C'est même ce qui précipita sa chute.


Il resta totalement incompris dans sa motivation profonde.

« Voyez-vous comme on l'applaudit ? Ne veut-il pas faire le Dieu ? N'est-il pas le grand prêtre de l'Être Suprême ? »
« qu'il est encore des Brutus »
« La roche Tarpéienne est près du Capitole ».

.../...

La fête de l'Etre Suprème


Le 18 floréal de l'an II (7 mai 1794), la Convention, sur la proposition de Robespierre, avait adopté par acclamation un décret dont l'article 1er était ainsi conçu : « Le peuple français reconnaît l'existence de l'Être Suprême et de l'immortalité de l'âme. » L'Assemblée avait ordonné en même temps qu'une fête solennelle à l'Être Suprême serait célébrée le 20 prairial (8 juin).

Culte de l'être Suprème


21 novembre 1793
Robespierre posait les bonnes questions: " De quel droit des hommes inconnus jusqu'ici dans la carrière de la révolution, viendraient-ils chercher au milieu de tous ces évènements les moyens d'usurper une fausse popularité, d'entraîner les patriotes même à de fausses mesures et de jeter parmi nous le trouble et la discorde ? De quels droits viendraient-ils troubler la liberté des cultes au nom de la liberté et attaquer le fanatisme par un fanatisme nouveau ? De quels droits feraient-ils dégénérer les hommages solennels rendus à la vérité pure en des farces ridicules".

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